Du général au singulier
Votre Centre Social de Condé sur l’Escaut
Structure ouverte et accessible à tous (adhésion souhaitable)
Qui s’appuie sur une EQUIPE PROFESSIONNELLE qualifiée, disponible et motivée entourée de bénévoles, animateurs (trices) volontaires, vacataires, militants, sympathisants…
* Pour combattre avec nous l’isolement des individus en proposant des démarches collectives qui favorisent le mieux vivre ensemble (actions, activités, manifestations, services, échanges de savoirs,…)
* Pour vous engager bénévolement (centres de loisirs, solidarité envers les plus faibles, partager des passions, un projet,…) et vous engager de manière citoyenne et solidaire pour la collectivité, peu importe le vécu, l’âge, l’origine, le sexe, …
* Pour permettre à tous de prendre part aux débats qui les concernent et aux prises de décisions (Faits de société, évolutions d’un quartier, éducation, santé, …).
La participation des habitants, pierre angulaire du projet centre social
Nous vous accueillons tous les jours de l’année. Vacances Scolaires incluses. Pour tous et ouvert à tous nous vous invitons à manifester votre intérêt à nos valeurs, services et engagements. Nous vous invitons à ADHÉRER à notre Association des Centres Sociaux de la Régions de Valenciennes (A.C.S.R.V) dont votre Centre Social de Condé sur l’Escaut fait parti.
Votre Centre Social de Condé sur l’Escaut est un équipement soutenu par la VILLE DE CONDÉ SUR L’ESCAUT,
la CAISSE D’ALLOCATIONS FAMILIALES DU NORD et LE DÉPARTEMENT DU NORD (Conseil Général)
Le Centre Social de Condé sur l’Escaut vu par les habitants
La participation des habitants constitue l’existence même du projet centre social. Que ce soit en tant qu’adhérents, administrateurs ou partenaires d’un centre social, les habitants participent à la vie de leur quartier et favorisent le développement social. Vivre ensemble et prendre en compte les envies de chacun implique que les habitants soient engagés dans l’élaboration et la mise en œuvre des projets. Parce qu’ils sont les mieux placés pour agir sur ce qu’ils veulent changer dans leur quartier, ils deviennent acteurs de leur propre évolution. Le centre social favorise cette participation et développe la responsabilisation des personnes face aux enjeux du quotidien. C’est un lieu d’initiatives et de construction de réponses adaptées aux réalités vécues par les habitants d’un territoire.
La participation des habitants aux activités des centres sociaux peut prendre différentes formes. Ils s’impliquent dans les diverses activités proposées telles que l’aide aux devoirs, l’organisation de fêtes de quartier, le pontage d’expositions, etc. Ils s’investissent également dans la définition et la mise en œuvre de projets d’insertion professionnelle, de lutte contre les discriminations, d’accès au logement… Lors des renouvellements de projets des centres, ils s’impliquent au sein de groupes de réflexion et comités de pilotage, prennent en compte toutes les composantes et les préoccupations du quartier en participant à la réalisation des diagnostics de territoires.
Les habitants peuvent aussi être administrateurs et participer à la gestion des centres sociaux ou aux relations avec les partenaires publics et privés (collectivités territoriales, organismes de sécurité sociale, associations, etc.). Ces partenariats permettent de construire des projets qui correspondent à des besoins dans différents domaines, comme les loisirs, les sports, la culture, l’éducation, le soutien aux familles en difficultés, etc.
La participation des habitants est rendue possible par l’accompagnement des bénévoles et salariés des centres sociaux. En analysant les situations locales des quartiers et en cernant mieux les besoins des habitants, tout le monde est gagnant. Les centres s’investissent selon une politique propre à leur territoire et les habitants se sentent valorisés parce qu’on prend le temps de les écouter et de construire avec eux. Les projets proposés jouent un rôle dans l’émancipation et l’épanouissement de celles et ceux qui y participent. Les centres sociaux permettent ainsi de tisser des liens et de ne pas laisser de côté des personnes ou des familles isolées.
Un peu d’histoire….Condé et son Centre Social
(Retrouver en Médias Photos des illustrations de cette période)
Au début des années 70, de nombreux logements sociaux sont construits à Condé sur l’Escaut : Les résidences Chanteclerc, du Hainaut et Froissart un peu plus tard ; toutes les maisons de la Chaussiette.
L’idée de créer une structure socioculturelle fait son chemin. C’est d’abord dans le quartier du Coq-Chanteclerc que le travail de réflexion commence et qu’est prévu l’équipement.
Pendant ce temps, Place du Hainaut, la société d’HLM du Hainaut essaye de vendre le rez-de-chaussée de sa résidence du Hainaut en surface commerciales. Les commerçants ne se bousculent pas. C’est alors que la SA d’HLM décide de vendre le rez-de-chaussée à l’Association des Centres Sociaux de la Région de Valenciennes en vue d’y implanter un Centre Socio-Culturel.
Le rez-de-chaussée est alors cloisonné, aménagé et gardera à peu la même forme jusqu’à aujourd’hui. Dès l’origine, il est malheureusement découpé en trois parties toutes séparées les unes des autres par les entrées de l’immeuble HLM.
Le centre Socio-Culturel de Condé sur l’Escaut ouvre ses portes au public en février 1974. L’équipe professionnelle n’est constituée que d’un animateur responsable et d’une maîtresse de maison qui s’occupe en même temps de l’accueil et de l’entretien des locaux.
Jusqu’à la fin des années 70, le centre Socio-Culturel propose un panel d’activités pour les adultes, les jeunes et les enfants. Elles sont assez traditionnelles : clubs échec, couture, photo, guitare, peinture sur soie, gymnastique pour adultes, ping-pong. Des activités pour quelques enfants sont organisées le mercredi après midi et les après midi des petites vacances scolaire. La structure héberge aussi diverses associations et permanences (association de défense des locataires, CAF…).
Au tout début des années 80, avec le changement de responsable, le centre innove dans un faisceau d’activités de plein air, originales pour l’époque : spéléologie, escalade, ski de fond, randonnée pédestre et cyclo… en direction des adolescents et des familles.
En 1983, un poste d’animateur jeunes est créé (« poste B » fiancé par le Conseil Général). C’est aussi à cette époque que la situation sociale se dégrade et que l’on ressent les retombées de l’embrasement des banlieues en France. Localement, Condé sur l’Escaut n’échappe pas à ce contexte national qui se dégrade. La situation économique et industrielle n’est pas étrangère à cette situation. Les trente glorieuses d’après guerre commençaient à s’estomper. La Fermeture des pôles miniers (Fosse Ledoux à Condé sur l’Escaut en 89), entre autre, ne fut pas étrangère à la dégradation du contexte social dans les nombreuses cités minières que compte Condé sur l’Escaut. Au niveau local, le centre Socio-Culturel est vandalisé quotidiennement. Après un début d’incendie volontaire, la quasi totalité des locaux est fermée au public. Des travaux de rénovation commencent très difficilement. Il est important de rappeler que l’ACSRV (association loi 1091) est propriétaire des locaux.
Pendant ce temps, ne pouvant plus travailler dans ses murs, le directeur et l’animateur de l’époque proposent à la municipalité de mettre leurs compétences au service de projets de développement, dans d’autres quartiers de la ville. C’est cette initiative qui, encore aujourd’hui, permet au centre social d’intervenir sur l’ensemble du territoire de la commune et pas seulement dans le quartier de la Chaussiette.
Le deuxième directeur du centre social quitte ses fonctions en 1985. Le bâtiment et l’équipe sont à reconstruire. Il faut aussi écrire un projet social pour répondre aux nouvelles exigences de la CAF. C’est en effet le début de la contractualisation afin d’obtenir « l’agrément centre social » qui garantit certaines subventions.
Suite au départ de son deuxième directeur depuis sa création, en 1985, le centre social est face à son destin. Comment et avec qui le faire renaitre de « ses cendres » ? Le contexte a changé, les mentalités, les attentes des populations et les pratiques des professionnels se spécialisent de plus en plus. Les responsables de l’ACSRV de l’époque font, dans un premier temps, le choix de ne pas remplacer le directeur. L’option à la fin des années 80 est plutôt de faire accompagner les personnels en place par des « directeurs de l’ACSRV positionnés sur des Centres de l’Association. Diverses « études » et « chantiers d’insertion » sont mis en place pour tenter de remettre à flot la structure. Le chantier est de taille. Préparer une réouverture après de nombreuses années de fermeture et réécrire un projet qui fera entrer le centre dans une nouvelle époque. Une nouvelle équipe se met au travail. Pour autant elle n’est constituée en 1987 que d’un « Animateur Responsable » managé par un directeur de l’ACSRV, un stagiaire en formation au travail social qui devint le nouveau « Poste B » (poste AILE aujourd’hui) fraîchement nommé officiellement (juin 1988), un « homme d’entretien » et « la maîtresse de maison » installé depuis l’ouverture du centre. Des locaux étroits et partagés par cette équipe. A savoir qu’à l’époque le Centre Social était (comme aujourd’hui divisé en 3 parties). La première, la plus grande, celle qui avait été vandalisée et brûlée était en chantier. La seconde accueillait l’équipe dans un petit bureau et partagée les locaux avec un organisme pour enfants atteints de handicaps. La troisième était occupée par la Mission Locale Jeunes du Valenciennois. De 1987 jusqu’à la réouverture officielle du Centre Social, dans sa configuration aujourd’hui (avec 1ére partie accessible aux publics) presque 4 ans furent nécessaire et nécessitaire d’importants efforts de la part de l’équipe réduite pour maintenir son activité et les services à la population.
Avec le concours et la confiance de la municipalité, de l’époque, qui n’a jamais cessé de soutenir et d’encourager le centre social les pistes de « déconcentration » d’activités furent mises en place. La mise en place d’action de développement social dans les quartiers au travers de l’aide apportée aux associations de quartier fût l’adage de l’équipe. Cette période correspondant aussi à la mise en place des politiques publiques nationales de type Développement Social des Quartiers (DSQ). Des pôles d’accueil de centres de loisirs pour enfants et adolescents furent progressivement mis en place et développés. Du quartier du Jard au départ à l’ensemble des quartiers de la ville le centre social installait un « maillage » des actions socio-éducatives pour l’enfance et la jeunesse (jusqu’à 5 associations partenaires, 5 pôles d’accueil dans les quartiers et jusqu’à parfois 300 enfants/ados). 1990/1991 furent les années de réappropriation de « notre première partie ». Celle destinée à accueillir le public en plus grand nombre et les bureaux des personnels. L’accompagnement d’un directeur de l’ACSRV s’acheva et « l’animateur responsable » fut nommé directeur officiellement. Puis l’équipe se restructura. Le poste de « maîtresse de maison » fut revisité au profit d’un profil de secrétaire accueil. L’équipe constituée ainsi d’un directeur, d’une secrétaire accueil, d’un poste « B » (Responsable Enfance/Jeunesse) et d’un factotum pouvait renégocier les premiers renouvellements d’agrément pour pouvoir de nouveau bénéficier des aides des politiques publiques.
Un constat et une volonté affichée maintenir ce qui a toujours était l’originalité du Centre Social : l’engagement volontaire notamment des jeunes. Ceux-ci engagés dans la formation BAFA par nos soins et surtout dans l’activité d’encadrement des plus jeunes en relation avec les familles autour des Accueils Loisirs (anciennement centre aéré). Mais aussi s’appuyer sur ces jeunes issus de différents quartiers de notre ville et de différentes origines sociales et culturelles, donc suffisamment représentatif de la jeunesse Condéenne pour être porteur d’actions plus larges. Un panel militant, engagé et souhaitant développer des projets à dimension communale au service des autres jeunes voir des adultes. Un début d’élan citoyen….dans un principe d’éducation populaire.
Dès lors, bon nombre d’actions furent déployaient surtout en direction de l’enfance et la jeunesse. Concertation locale, Conseil de Prévention de la Délinquance, Volonté politique locale, Mise en valeur et perspectif des atouts locaux (Sport/Base de Loisirs…) permirent de 1989 à 1991 d’installer des opérations comme Les SPORT SANTE JEUNES, les FORUMS SANTE, puis des opérations comme Le Rallye de l’Aventure (1992), l’Aventure Vitaminée (1994), l’Evasion pour la Forme (1995). Actions souvent articulées sur des politiques de prévention et d’éducation à la Santé.
De la santé à la Citoyenneté il n’y a qu’un pas. Celui-ci fut franchi aux alentours de 1995 en lien avec le service Education Santé de la Caisse Primaire d’ Assurance Maladie de Valenciennes qui lançait une Action Recherche sur la Valenciennois avec le Mouvement de Développement Social Paris. Condé sur l’Escaut, via son Centre Social avait été évidemment repéré pour s’associer à cette initiative. Un « mouvement » s’installer autour d’une dimension d’éducation populaire et d’une recherche de « citoyenneté active » notamment pour les jeunes. De 1997 à 2004 la démarche des ATELIERS DE L’AVENIR s’expérimentait. Elle fut d’ailleurs soutenue et encouragée par la Fondation de France pendant plusieurs années au travers du Fonds d’Initiative d’Habitants et pour la Citoyenneté. Divers actions ne manquèrent pas de « former » des générations de Jeunes et moins jeunes à la pratique du débats d’opinion (débat contradictoire) sur des thématiques diverses et variées (Discrimination, Histoires de l’Immigration, Economie-Emploi-Insertion, …) mais aussi des publications Co-rédigées par des groupes de jeunes et d’habitants (Brouillon de Culture Citoyenne, Un manifeste : STOP LES IDÉES REÇUES…OUI A PLUS DE DÉMOCRATIE PARTICIPATIVE), des opérations de sensibilisation pour l’inscription sur les listes électorales (2001), un atelier théâtre avec le Macadam Théâtre de Roubaix, des Ateliers divers, des temps de rencontres et d’échanges avec des responsables d’institutions politiques diverses (Conseil Régional, Conseil Général, Elus Locaux, ….). Jusqu’à la mise en place en 2000 deux équipes de 6 à 8 jeunes pour l’arrivée de l’Opération Telecité à Condé sur l’Escaut. Concept venu d’une maison de production parisienne (Alizé Productions) débarqué via le Conseil Régional du N-P-d-C pour favoriser et permettre à des groupes de jeunes de s’exprimer sur leur quotidien via une série d’émissions (26 mn) diffusées sur le réseau régional de France 3. Nos équipes de Condé sur l’Escaut en réalisèrent près d’une quinzaine entre 2001 et 2004, année qui marqua la fin de ce projet soutenu par la région (Politique de la Ville).
Entre temps, le Centre Social avait également pu et voulu développer d’autres secteurs d’activités autres que la Jeunesse. Le secteur Petite Enfance et Enfance avait été redessiné avec l’arrivée de nouvelles priorités de la CAF et de la Ville. Des accueils pour les moins de 6 c’étaient mis en place. Cela permis l’embauche d’une Responsable Pte Enfance qui par la suite hérita de l’action portée depuis toujours par le centre en direction des plus de 6 ans. Un secteur Petite Enfance / Enfance prenait toute sa légitimité. Celui-ci d’ailleurs soutenu par la Ville qui par délégation permit au Centre Social, jusqu’à ce jour, de développer des Accueils Loisirs pour toutes les tranches d’âges des publics mineurs de la Ville.
Enfants, Jeunes, ….mais la Famille et les Seniors ne furent pas non plus oubliés dans les projets sociaux que mis en place la structure depuis sa réouverture en 1990.
Un pôle Seniors fut mis en place dés le milieu des années 90 d’abord avec l’aide de partenaires (Union Régional du Secours Minier, Réseau d’aides à domicile, assistante sociale des mines, etc…). Celui fut souvent maintenu grâce à la volonté de l’équipe et des bénévoles fidèles qui le portaient. La Famille, les adultes,…furent aussi un des piliers qui vit le jour de manière beaucoup plus professionnalisée, avec l’arrivée dans l’équipe de Conseillères en Economie Sociale et Familiale à la fin des années 90. Dès lors de nombreuses actions virent le jour au bénéfice des familles et leur environnement. Ateliers divers, aide à la consommation, à l’éducation, aides sociales et psychologiques, orientation-information-formation, action collective, aide personnalisée….jusqu’à la création d’un poste de Réfèrente RSA en complémentarité du travail de la conseillère ESF.
L’accueil du centre social a également pris une autre dimension. L’accueil n’est plus qu’un simple accueil. Notre secrétaire accueil joue un rôle essentiel dans le primo-contact avec nos « usagers ». C’est elle qui informe, oriente, guide, inscrit et écoute. Plus que jamais son accueil est une valeur ajoutée à l’action du Centre Social.
Les nouvelles technologies font aussi parties intégrantes de notre quotidien. Le centre social s’en est aussi emparé au bénéfice de ses usagers dans l’intérêt collectif qu’il développe depuis près de 40 ans.
Espérons que l’histoire continue….à s’écrire !
Comment se construit et se renouvelle un agrément Centre Social ?
Un projet coopératif partagé autour d’un Comité de Projet
Ce travail nécessite souvent environ 9 mois de réflexion, d’échanges, en suivant une démarche de reconnaissance partagée du Projet Centre Social, afin d’aboutir à la signature conjointe du Contrat de Partenariat du Centre Social entre les différents partenaires : la Ville de Condé sur l’Escaut, la Caisse d’Allocations Familiales du Nord, le Conseil Général du Nord, la Fédération des Centres Sociaux du Nord, l’Association des Centres Sociaux de la Région de Valenciennes, à laquelle le Centre Social de Condé est rattaché.Tous les quatre ans, l’Equipe du Centre Social de Condé sur l’Escaut remet à plat autour d’un comité de projet et ses partenaires son action, l’évalue et se projette vers l’avenir pour déterminer son nouveau projet pour les quatre années à venir.
En début de procédure, un « Groupe de Projet », composé de manière équilibrée de professionnels, de bénévoles et usagers, est constitué autour du Président du Comité d’Usagers, du Directeur du Centre Social et d’un Accompagnateur venu apporter son aide pour suivre la méthode de construction de projet choisie et pour permettre au groupe de prendre du recul par rapport à sa pratique quotidienne, puisque pendant la procédure, le Centre Social continue de fonctionner normalement.
La méthode utilisée consiste à d’abord réaliser une Evaluation. Chaque secteur d’activité du Centre Social (Seniors ; Adultes ; Jeunesse ; Enfance ; Petite enfance), séparément, puis réuni en Groupe de Projet, fait ce travail d’analyse des actions et du travail réalisés depuis 1998, au regard des objectifs que le Centre Social s’était fixé quatre ans auparavant. De la même manière, l’Animation Globale (ce qui fait le lien entre les secteurs d’activité, le pilotage du centre social, la participation des habitants…) est mise à plat aussi.
Dans un deuxième temps, sur le même principe, un Diagnostic partagé interne est établi pour faire ressortir les atouts, les handicaps et les évolutions prévisibles du Centre Social, du point de vue : accueil, partenariat, communication, participation des habitants, relations entre les secteurs d’activités, ressources humaines (bénévoles et salariés), gestion financière. vie institutionnelle (administration, organisation).
Dans la lancée, le Groupe de Projet conduit un Diagnostic partagé externe, cette fois, à l’échelle de la ville, sous différents aspects : la population, l’habitat et le cadre de vie, la vie économique, l’emploi et l’insertion, les phénomènes locaux d’exclusion, la vie associative, sociale et scolaire, le partenariat
L’ensemble du travail de cette première étape est présenté, partagé, débattu et validé en Comité de Pilotage, avec les différents partenaires (ci-dessus) de la procédure de renouvellement de l’agrément.
Une fois validées, ces analyses servent de base à la suite du travail, consistant à véritablement définir le Projet Social du Centre Social pour les 4 années suivantes.
En s’appuyant aussi sur les Finalités (les Valeurs du Centre Social en quelque sorte), le Groupe de Projet définit les nouveaux Objectifs Généraux pour les années à venir. Ensuite, il détermine les Objectifs Sectoriels pour chaque Secteur d’Activités.
De là, les Objectifs Opérationnels, toutes les Actions à mettre en œuvre qui en découlent et les Moyens financiers et humains nécessaires sont précisés pour la période 2003/2006, secteur par secteur.
En fin de procédure (9 mois environ), les représentants de la Municipalité ; la Caisse d’Allocations Familiales ; le Conseil Général ; la Fédération des Centres Sociaux du Nord ; l’Association des Centres Sociaux de la Région de Valenciennes à laquelle le Centre Social de Condé est rattaché, sont réunis en Comité de Pilotage final.
Au cours de cette réunion, le Centre Social partage et négocie son nouveau projet avec ses partenaires qui peuvent demander d’apporter des aménagements.
Après cette Validation Finale du projet, en définitive, c’est la Caisse d’Allocations Familiales qui donne son agrément au projet, avant d’aboutir à la signature conjointe du Contrat de Projet par l’ensemble des partenaires.
Il faut rendre hommage à toute l’Equipe du Centre Social (bénévoles et professionnels) qui réussit à mener de front tout ce travail, en même temps que la conduite des actions en cours, sans que les usagers ne pâtissent d’une quelconque baisse dans la qualité des actions et activités proposées pendant ces neuf mois.
Le sentiment de « fierté » relative qu’elle ressent vient sans doute du fait que, tous comptes faits, peu de structures sont amenées à faire un travail aussi complet d’autocritique et d’introspection, partagé avec les partenaires et financeurs, pour aboutir à un projet écrit.
DOCUMENTS DE REFERENCE (PDF)
Données divers (Nbre Adherents, données démographiques, atouts ce que l’on fait, ce que l’on ne fait pas limites….)
Comment nous communiquons, nous collaborons, avec qui…
Projet Centre Social en cours (à télécharger)